COVID : C’EST FINI ? ET POURTANT…

En ce début d’année 2022, les médias ont d’autres choses « en magasin ». La présidentielle, Macron à Moscou, Macron à Belfort, le convoi anti-vax, anti-passe. Et pourtant, le monde d’hier ne change pas vraiment. Le virus est toujours là, on a plus de morts mais moins de cas, visiblement c’est ce qui compte…Surtout ne pas montrer les échecs de la vaccination. La censure est toujours là.

Le flux continu de l’actualité covid a donc cessé en ce début de vacances de février. Forcément, nous avons beaucoup moins de cas qu’au lendemain « d’Ibiza » où les « agneaux » étaient conduits en rangs serrés vers les centres de tests pour isoler les petits pestiférés pas malades. Mais la bergerie n’était pas rassurée pour autant. Les « cas » explosaient. Le paramètre « scientifique » préféré des journalistes plus lettrés que matheux, destiné à établir le niveau de contamination devenait inquiétant et nos quelques 860 décès par semaine en ce début d’année suffisaient à mettre nos soignants en colère contre les non vaccinés et à suffisamment motiver nos élus pour voter le passe sanitaire.

Pourtant, fin janvier la France enregistre près de 2 000 décès par semaine mais, curieusement, plus personne ne parle d’encombrement des hôpitaux. Que s’est-il passé dans l’organisation de nos services de santé pour que nos soignants se soient « calmés » ? On devrait plutôt se demander si la propagande gouvernementale destinée à faire voter le passe sanitaire n’ayant plus d’utilité, nos journalistes se sont « calmés », eux aussi, ignorant des conditions de travail peu différentes et une montée en flèche du nombre de décès.

Pourtant en ce début février, ce ne sont pas les exemples qui manquent pour faire le constat du manque d’efficacité de ce vaccin conçu pour Sarscov2 en constante mutation depuis deux ans. Je rappelle la source des données car il apparaît que certains ne connaissent pas encore.

Israël, le bon élève qui envisageait la quatrième dose, s’est ravisé. Cyril Cohen (l’anti-Raoult local) a admis (comme son « concurrent ») que le vaccin n’était pas efficace. La mortalité vient d’atteindre 455 décès par semaine : la plus forte jamais enregistrée depuis deux ans.

L’Australie qui a vacciné 90% de sa population (rappelons que Véran avait indiqué que c’était le seuil à atteindre pour l’immunité collective) a abandonné sa politique « zéro covid » et enregistre en 1 mois plus de 10 fois plus de décès que pendant les deux années précédentes. On passe d’une moyenne de 60 décès par semaine à plus de 600.

Malte, pays de l’union européenne qui a vacciné le plus sa population (138% avec les 2 doses prescrites jusqu’à l’été 2021)*, connait comme Israël son pic de mortalité le plus important depuis 2 ans (26 décès par semaine). En 2020, sans vaccin elle avait atteint 22 décès par semaine.  

L’Italie, vaccinée à plus de 100%* voit son taux de mortalité rejoindre celui de 2021 à la même époque : 2626 décès fin janvier.

Le Canada qui a pourtant vacciné à plus de 90% sa population voit son pic de mortalité (1162 décès par semaine) dépasser celui de janvier 2021 (1068 décès par semaine).

Le Danemark (104%* vacciné) enregistre un taux de mortalité (146 décès par semaine) supérieur à tous les pics de 2020 sans vaccin (139 décès au plus fort de la vague de fin décembre).

Les USA avec une vaccination à plus de 80% dépassent leur taux de mortalité du printemps 2020, 15 266 décès par semaine, avec 17 233 fin janvier.

La courbe de mortalité de la Norvège suit exactement celle de 2021. Elle a pourtant vacciné 100% de sa population et obtient le même résultat qu’en ayant vacciné 3%.

La Finlande qui a vacciné 100% de sa population connait en ce moment ses taux de mortalité les plus élevés (116 décès par semaine fin janvier), alors que les deux années précédentes étaient moins violentes (69 en 2020 et 61 en 2021).

Le même phénomène est constaté dans la partie centrale de la Méditerranée.

La Grèce vaccinée à 93%, connaît son plus fort taux de mortalité depuis 2 ans (737 décès par semaine fin janvier 2022 alors que son pic maximal était de 691 mi-novembre 2020).  On observe la même tendance pour la Serbie, un peu moindre pour la Croatie.

Par contre, le virus épargne désormais l’Amérique latine, pourtant peu vaccinée, qui subit quelques soubresauts de mortalité mais sans aucun rapport avec les pics de 2021.

En conclusion, la tendance est toujours la même : que la politique vaccinale soit intense ou « très timide », les courbes de mortalité (voir plus bas) n’ont aucun lien avec les taux de vaccination. Le seul dispositif qui démontre son efficacité est le contrôle aux frontières. Dès lors que le pays change de stratégie, le virus se diffuse et tue d’autant plus que les méthodes de soins sont contraintes.

Les pays qui ne vaccinent plus ou presque :

Monaco, le Gabon, le Congo, l’ile Maurice et les Seychelles ont arrêté la vaccination. Le Danemark, le Koweit, Bahrain, l’Algérie, le Maroc, le Sénégal, le Salvador, ne vaccinent quasiment plus. Andorre vaccine de façon très épisodique.     

*PS : Le suivi de la vaccination ne présente plus aucun intérêt. Jusqu’à la fin de l’année 2021, il était assez facile d’établir un ratio basé sur : 1 vacciné = 2 doses. Depuis le constat d’inefficacité du vaccin après quelques mois et la nécessité de le renouveler x fois (sauf pour les infectés et les enfants dans certains pays), il n’est plus possible d’établir une règle qui puisse permettre une représentation graphique sérieuse. Les variables sont trop nombreuses et si le vaccin est devenu un médicament (comme le dit Delfraissy) l’efficacité des soins ne peut s’évaluer qu’au regard de la mortalité. Pour les pays qui ont tout misé sur le vaccin, il est assez facile de suivre la politique vaccinale en relevant le nombre de doses injectées, en divisant toujours par 2 et par la population du pays. Tous les taux supérieurs à 100% montrent que l’on a adopté la 3ème dose.

Mise à jour du 16/02/2022

Les choses évoluant relativement rapidement, je pense qu’il est préférable de mettre à jour ce billet plutôt que d’en créer de nouveaux. De toutes façons, les abonnés n’étant informés que par des liens dans les commentaires, cela ne change pas grand chose côté visites.

La présente mise à jour est justifiée par l’appel à la prudence de pas mal de médecins qui soulignent le risque de voir apparaître un nouveau variant et curieusement des médias qui, majoritairement, ne parlent que d’ouverture des boîtes de nuit.  Un fait est certain, les médias font plus réagir la population que le virus et si les chiffres de mortalité ne choquent personne, c’est probablement parce que le passe vaccinal a été voté… et qu’il n’est plus nécessaire de se vacciner (les courbes ci-dessous en font la « démonstration »). Nous n’en sommes plus à compter les incohérences.