10 milliards, c’est le nombre de doses de vaccins contre la covid injectées dans le monde début mars 2022. On se rapproche des 70% de la population mondiale à avoir reçu en moyenne deux doses du fameux liquide censé apporter l’immunité collective si l’on en croit Futura science.
L’industrie du vaccin se porte donc très bien. Il faut juste adapter le produit à la demande, même si au moment de la production le virus visé a déjà suffisamment muté pour que l’efficacité attendue soit peu durable.
La peur est donc toujours là, mais le phénomène est plus ou moins marqué suivant les pays.
En ce début mars, la France se rend compte que le nombre de cas repart à la hausse. Mais cette fois, on fait quand même le lien avec la fin des vacances de février. Chose que nos journalistes ont oublié de faire au « retour d’Ibiza ».
Côté mortalité, le passe vaccinal a été voté alors qu’on nous présentait une surcharge hospitalière inhabituelle en fin d’année 2021. Nous avions un peu plus de 800 décès par semaine. Le mois dernier, nous avons vécu un pic à 2300 décès pendant la semaine du 9 février, sans que l’on nous reparle de la surcharge hospitalière. Il faut dire que nos autorités accompagnées par une troupe de médias unanimes étaient déjà en « guerre » contre un autre « virus » : Poutine.
Inutile donc de chercher un autre sujet pour maintenir le niveau de peur panique qui s’empare du citoyen à chaque soubresaut de la nature ou de ses monstres sacrés. C’était donc l’occasion de « changer de cheval » et pour notre premier ministre d’annoncer la fin des restrictions pour le 14 mars. Un timing parfait pour la prochaine échéance et d’ailleurs les sondages sont là pour le démontrer : le berger sait y faire.
Un peu partout dans le monde, les choses sont différentes. Il faut dire que la France est un des rares pays de la planète à s’engager dans une campagne présidentielle.
Manifestement, les pays qui ont tout misé sur la vaccination se posent des questions. L’un des premiers a été Israël dont le porte-parole « Santé » Cyril Cohen disait il y a quelques mois que le vaccin n’était pas efficace contre les variants ; «…mais il atténue les formes graves » disait-il, repris par une majorité de scientifiques qui se gardaient bien de le démontrer. Contrairement à la chloroquine c’est le genre d’argument qui ne nécessite pas d’étude randomisée dès lors que l’observation du comparatif mortalité/vacciné/non vacciné a été faite.
L’arrivée de Omicron a finalement changé la donne notamment dans pas mal de pays qui ont décidé de limiter les incitations à la vaccination réduisant de façon spectaculaire les cadences auxquelles ils étaient habitués. Curieusement il n’y a guère que le Brésil qui vaccine toujours autant. La France maintient toutefois son budget « publicitaire » pour justifier le « très jeune » passe vaccinal et son champ d’application qui s’exerce toujours pour le personnel de santé et les rendez-vous hospitaliers. Il faut donc tenir encore quelques jours avant d’avouer (ou pas) que toute cette agitation n’a servi à rien (du-moins contre le virus). Les courbes de mortalité dans les différents pays du globe démontrent que la vaccination n’a pas eu d’effet sur la limitation des décès dont le nombre est resté à peu près stable avec les variations saisonnières habituelles, plus ou moins décalées dans le temps.
Une chose est sure : nos enfants devront assurer le remboursement de cette charge financière inutile pendant longtemps et les vieux se tenir désormais à l’écart des plus jeunes s’ils veulent dépasser les limites de l’espérance de vie.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.