Le père de Julian Assange parle des médias; de la route qui leur a été tracée par les détenteurs du pouvoir au service des puissances financières qui organisent et manipulent les populations dans « la fabrique du consentement ».
Le film Ithaka, retrace la lente évolution d’une famille face au pouvoir médiatique édifié en institution qui peut faire ou défaire une réputation au bon vouloir de leurs financeurs.
La liberté d’expression est au centre de l’histoire des sociétés, de la nôtre principalement et de cette histoire familiale en particulier. « S’il tombe, le journalisme disparaitra avec lui » c’est la conclusion donnée par le père de Julian Assange lors d’une interview pendant une manifestation à Londres le 11 février 2023.
Les actions contre les révélations de faits classés « secret défense » n’ont jamais abouti à la condamnation des informateurs. Les décisions qui seront prises à l’issue de l’audience des 20 et 21 février prochain traduiront une prise de conscience salutaire ou une dérive des gouvernements vers un objectif totalitaire soutenu par une propagande qui ne cesse de se diffuser à l’occasion des crises qui se multiplient sur la planète.
L’administration Obama qui est à l’origine de l’enquête sur les révélations de Wikileaks poursuit donc ses objectifs de manipulation des populations afin de maintenir l’hégémonie US sur les états alignés, de moins en moins nombreux. La condamnation d’Assange à l’extradition serait donc une première qui marquerait la soumission du pouvoir judiciaire aux volontés politiques et par la même occasion matérialiserait le complot que les protagonistes tentent de masquer via des officines chargées de discréditer ceux qui le dénoncent.
Les sociétés sont donc testées une fois de plus. Chaque crise a son test (CO2, Covid, Ukraine, Ghaza…) et à chaque fois la résistance s’organise pour dénoncer les mensonges en évitant d’utiliser le mot « complot » que les milliardaires propriétaires des chaînes de la TNT réservent à leurs concurrents directs : les réseaux sociaux.
« Je n’ai rien compris aux gens jusqu’à tard dans ma vie » nous dit John Shipton, dépité. Doit-on relier ce constat au désintérêt que suscite cette affaire dans l’opinion, à la récupération bassement matérielle que veulent en faire des médias plus ou moins téléguidés ou simplement à la méchanceté de certains gouvernants qui voient le lanceur d’alerte comme une menace pesant sur leur carrière ? Julian Assange est emprisonné pour avoir dit la vérité. « Il faut faire évoluer la perception où est le crime » nous dit Stella Moris sa compagne. Sa condamnation serait une brique de plus dans le mur qui s’érige entre la réalité et les fantasmes qui conduisent l’humanité à l’agonie comme un banc de baleines poursuivi par des canots qui s’affole en constatant que malgré la fuite, la menace est toujours là.
Pour avoir une idée assez précise de la façon dont s’est organisé cette mascarade:
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