COVID : Quand la peur paralyse les connexions cérébrales

Une épopée presque fantastique sur une route très incertaine et qui sait, peut-être une lueur d’espoir ? Mais la fin pourrait être tragique.

C’est un phénomène connu de tous les psychologues : la peur empêche de réfléchir en bloquant le cheminement du raisonnement. C’est comme si on arrivait à un carrefour à 3 voies en ayant le choix entre 2 chemins pour poursuivre mais sans panneau d’indication, sans carte ni boussole. Il y a ceux qui raisonnent : « je dois aller plutôt au nord, je regarde l’heure et le soleil j’emprunte la voie la plus au nord, nous verrons bien ! » Il y a ceux, désemparés, qui commencent à transpirer (signe que le cerveau s’engage dans un tourbillon de connexions qui s’entrechoquent pour revenir toujours au même point) et qui, finalement, s’en remettent aux puissances occultes voire divines (celles qui sont censées voir clair même dans le noir) et se lancent au hasard sur une des voies en priant dieu qu’il ne fit pas de vent (les mouvements trop rapides dans l’environnement perturbent aussi l’attention et conduisent à la digression : c’est Brassens qui l’a dit…).

Parenthèse : Raoult l’avait dit mais trop tard, la crédibilité n’était plus là.

La puissance occulte, cela aurait pu être lui. Malheureusement il est allé s’emberlificoter dans des prédictions vaseuses qui ne se sont pas vérifiées (grippette) alors que la « boussole » qu’il désignait aurait pu aboutir sur un chemin de traverse, certes, mais à peu près carrossable.

« Le vaccin n’est pas une baguette magique ». Le « gourou » de Marseille avait pourtant alerté sur les doutes que l’on pouvait avoir en misant tout sur un « GPS » (le vaccin) qui peut perdre son satellite. Mais des « satellites », il y en a d’autres diront les « scientifiques » en ignorant les temps de réinitialisation du GPS. La suite nous dira que les satellites ne sont pas assez nombreux pour arroser le pauvre GPS isolé dans un sous-bois voire un tunnel.

On est sûr que la route choisie est la bonne parce que c’est le berger qui l’a trouvée.

On roule, on roule, sur la voie tracée par le berger Manu, mais on consomme énormément. Rouler en première, le moteur n’aime pas beaucoup. Cette voie est pleine de trous qui agressent les fixations. En plus des vis, on perd des boulons et le système est en voie de dislocation. Il aurait peut-être fallu investir dans une bagnole un peu plus costaude, plutôt que de rechigner à la dépense. Mais trop tard, faut faire avec. Le GPS a vidé le compte en banque.

Si c’est le fabricant qui le dit…   

En chemin, on s’arrête et miracle, on tombe sur le fabricant du GPS. Il cherche un satellite avec une grosse antenne pour établir une connexion mais dès qu’il commence à capter, les signaux se brouillent et il doit recommencer. Décomposé, il affirme : « il faudrait avoir une baguette magique pour connecter tous les GPS en même temps et faire disparaitre les électrons libres qui n’auraient plus de solution pour dévier le champ d’émission. » Compliquée son affaire ! Et ça risque de prendre du temps. Au prix où il nous l’a vendu son bidule, pas possible que ça ne marche pas, il doit se tromper. Bref on repart, claudiquant sur des pneus usés et des jantes cabossées.

La peur est là mais on s’obstine.

Pas possible que ça ne marche pas ! Avec tout le pognon qu’on a mis dans ce GPS, on n’admet pas qu’il reste en rade. On est quand même un sacré paquet à avoir misé sur ce matériel, tout le monde ne peut pas avoir fait la même erreur !? Il est indispensable qu’on puisse réinitialiser ! Allez, on remet une couche et on tente à nouveau. On rachète une mise à jour, on l’installe, mais, merde, c’est la même ! Tant pis, on a presque plus de mémoire dans le système, mais il faut y arriver. On espère que la RAM ne fera pas une overdose sinon on va passer pour des cons avec ce matos ! Où trouver de la RAM ? On va demander au berger…

Quand le berger se met en colère les chiens mordent les brebis et les coups de boules partent dans tous les sens.

« Mais foutez-moi la paix avec votre matos ! » Dit le berger. « Je vous ai dit qu’il fallait réinitialiser, alors réinitialisez et tous en même temps : 1, 2, 3 partez! Et merde, il y en a encore 10 qui ne sont pas synchro. Allez, garez-vous et ne bougez plus de votre bagnole on vous prendra après. »

La cacophonie prend de l’ampleur, tout le monde y va de ses invectives. Le mécano insulte le marchand de pneus qui lui-même se retourne sur le responsable de la voirie et le vendeur de bagnoles… Bref, tous ces gens en perdition sont en train de reporter la responsabilité de la perte d’orientation sur leur voisin le plus proche comme s’il fallait trouver un responsable à cette situation Kafkaïenne. Le berger, lui, reste contemplatif et s’amuserait presque des comportements des uns et des autres dès lors qu’ils continuent à s’engueuler et à télécharger les mises à jour, même si pas à jour : on s’en fout ! Ce qui compte c’est que la peur s’installe pour que tout ce beau monde se mette en rang d’oignons et réinitialise le matos.   

Hé !hé !…

Ben non, finalement Zorro n’est pas là. Les bagnoles sont HS, les GPS en rade mais l’urgent c’est qu’on en installe de plus en plus. Des fois que la connexion revienne par la volonté de…quelqu’un ? On sait qu’ils ne marchent plus, mais tant pis : on installe. Et puis, si cela ne marche pas, au final, le berger pourra toujours dire qu’on ne sait pas s’en servir et que c’est tant pis pour nous. Pour lui ce qui compte c’est qu’on suive la route qu’il a tracée et qu’on finisse tous au même endroit. Ceux qui voulaient aller ailleurs, s’ils tombent dans le ravin, tant pis pour eux. Pour les autres s’il n’en reste que 20%, ils feront des petits et ce sera largement suffisant pour continuer à faire des affaires.

Et si on revenait au minitel ?

« Une idée ça ? »

«Mais non, vous n’y pensez pas, l’analogique c’est fini ! Nous sommes à l’ère du numérique ! Il faut vivre avec son temps voyons !»

« Non mais je disais ça comme ça, juste pour avoir le N° d’un habitant du secteur qui pourrait nous indiquer la route… des fois, les gens du coin peuvent vous renseigner non ? Attendez, c’est pas un cabinet médical que je vois là ? Y a peut-être du monde non ?»

Cadeau: Quelques statistiques au 11 août

J’ai essayé de trouver des statistiques qui établissent la mortalité Covid en 2020, je n’en ai pas trouvé. Je suis donc revenu sur le site de l’université John Hopkins (USA – spécialité: médecine – 39 prix Nobel) qui a mis en ligne un outil très performant, même s’il a perdu de sa souplesse depuis 2 jours. Nous avions, avant, la possibilité de zoomer sur une période pour un comptage journalier, aujourd’hui le détail journalier se fait sur une courte période, le reste est totalisé sur une semaine. Le site est ici .

Avec ces éléments, j’ai pu tirer quelques chiffres plutôt surprenants. La mortalité Covid en France en 2020 s’établit à 64 150 décès (à quelques dizaines près, la dernière semaine étant sur les 2 années). Du 1er janvier 2021 à ce jour, 11 août 2021, elle est de 48 327. Sur la même période (1er janvier 11 août) en 2020 nous avons eu 30 306 décès (quasiment aucun en janvier et février). Si la proportionnalité (223 jours sur 365) reste la même, nous devrions approcher les 80 000 morts à la fin de l’année 2021. Espérons que les « promesses » de ce vaccin seront tenues mais au regard de la mortalité de 2020, il ne fait quasiment aucun doute (à moins d’un miracle) que 2021 avec vaccin sera plus meurtrier que 2020 sans vaccin. 

Mise à jour du 6 mars 2023.

Le ministre de la santé britannique démasqué. Il a voulu organiser la peur pour favoriser la vaccination.