COVID c’est fini ! Et maintenant on fait quoi ?

La dernière nouvelle c’est la commission européenne qui l’a donnée : « le vaccin n’évite pas la transmission ». Ok, les autorités nous ont menti, les gens se sont insultés, invectivés, des soignants ont été mis sur la touche sans même pouvoir bénéficier du chômage, des sommités ont été traitées comme des charlatans. Le virus s’éteint et tout le monde est contant ? Ah, la Belle Affaire !

Près de trois années de bourrage de crânes ont quand même révélé une tournure peu habituelle que prenait notre société alors que le mouvement Gilets Jaunes avait provoqué une certaine « nostalgie » de la combativité des peuples dans leur volonté de se placer à l’avant-garde de la démocratie.

A l’inverse de la combativité, on a vu une majorité de « moutons » se féliciter d’obtenir un passe sanitaire dont ils s’empressaient, avec fébrilité, de scanner le QR code sur leur smartphone, histoire de faire la démonstration : « vous avez vu, hein, je ne suis pas un complotiste moi, Monsieur l’Agent, je suis dans le camp des gentils moi ! ». Ausweis, tu nous manques tellement ! 

Près de trois années donc pendant lesquelles les morts s’accumulent dans des hôpitaux chargés d’en tenir une comptabilité précise et de la transmettre à des organismes missionnés pour les publier sous une forme plus ou moins digeste afin que le plus grand nombre en prenne connaissance et touche du doigt une réalité bien physique celle-là : personne ne peut se sentir à l’abri d’un tel fléau qui fera bientôt 7 millions de morts sur la planète (3 à 4 fois plus que la grippe – 650 000 par an selon l’OMS).

Ne parlons pas de ce qui fâche !

Outre le discours pseudo scientifique de nos médias sur les différentes « études » qui justifient des décisions politiques prises sans discernement, aucune attention particulière n’est accordée à ce qu’il se passe globalement sur la planète. Quand on parle des pics constatés dans tel ou tel pays, on n’élargit pas la focale pour essayer d’appréhender les évolutions. C’est pourtant LE seul point commun qui relie, en ces temps perturbés, l’ensemble des pays du globe touchés par ce virus, même s’il a peu d’impact en Afrique où la grippe fait pourtant des ravages.   

Depuis le début de la vaccination, on a jugé inutile de faire des comparaisons. On parle du Brésil par exemple, en montrant des extensions de cimetières, sans pour autant passer de l’autre côté du continent où le Mexique et le Pérou totalisent autant de décès pour le premier et quatre fois plus pour le second. On cite donc des résultats bruts sans raisonner, et surtout avec des sous-entendus qui n’ont rien à faire dans cette comptabilité dont l’intérêt principal est d’évaluer les politiques de santé.

En 2021 par exemple, la France qui a vacciné un peu plus que la Norvège (autour de 90% à 2 doses), a un taux de mortalité près de 6 fois supérieur (8.83/10 000 pour 1.52/ 10 000). En 2022, on est à peu près à égalité en termes de mortalité alors que les taux de vaccination à 3 doses sont toujours identiques. Pendant les deux années précédentes, les pays Nordiques ont affiché des taux de mortalité bien inférieur au reste de l’Europe. Ils explosent en 2022 alors que les populations sont largement vaccinées.

Les variants auraient-ils une agressivité différente en fonction des latitudes qu’ils traversent ? Au regard du Canada qui subit plus de mortalité en 2022 qu’en 2021 (15% ), cela pourrait être une explication, mais voilà, la Russie compte 3 fois moins de décès en 2022 qu’en 2021.

Le Japon, placé à peu près à la même latitude que la France (un peu plus au sud), connait son pire taux de mortalité en 2022 : près de 2 fois plus qu’en 2021.

Qui se pose la question de l’origine de ces contrastes ? Personne.

Aurait-on peur de mettre en doute l’efficacité vaccinale ? C’est probablement la seule explication logique à ce mutisme généralisé alors que pendant près de deux ans chaque pic était largement commenté.

Aurait-on peur de raviver des batailles de plateau TV, chacun affichant son expert entre deux flashs d’info ? Ces experts n’osent peut-être plus se montrer à l’instar de ce journaliste qui fait signe à Pascal Praud de la fermer lorsque l’info des « vaccinés contaminants » arrive ?

On essaie de noyer le poisson en cherchant des responsables d’une organisation calamiteuse qui plonge le monde scientifique et médiatique dans un bain poisseux de connivence et de corruption alors que rien n’est réglé. Le virus s’éteint de lui-même par la « grâce divine » et surtout n’en parlons plus ! Ben, non, justement, parlons-en.

La peur qui paralyse les neurones serait-elle à l’origine d’une organisation librement consentie entre profiteurs de crises ? 

Comment des honnêtes gens ont pu défendre Pfizer?

Vu autrement : la vidéo Arte TV qui portait sur les effets secondaires du vaccin a disparue des replays. Des vaccins et des hommes : les coulisses de l’enquête | Thema Plus | ARTE © ARTE

Non, la société ne peut pas en rester là ! Si les vaccins n’ont pas rempli leur rôle, il faut trouver ce qui n’a pas fonctionné dans l’organisation des services et surtout dans l’information donnée au public, tout simplement parce qu’une autre pandémie peut apparaître à tout moment et qu’une évaluation des politiques de santé est indispensable. Un rapport du Sénat avait déjà évoqué la nécessité de tirer les leçons de H1N1 mais il semble que nos dirigeants préfèrent oublier leurs fautes.